Episode 7 – Le Cercle des Poètes Disparus
Episode 7 – Le Cercle des Poètes Disparus
En septembre 2004, j’ai dix-huit ans, je rentre à l’université à Alger. Un an plus tard, je rencontre un étudiant qui est poète. C’est grâce à notre passion commune pour Charles Baudelaire.
Je suis en deuxième année et lui en quatrième. J’adore ce qu’il écrit. Il traîne beaucoup, il fume, il joue aux cartes dans le jardin de la fac, alors que moi je ne sèche jamais les cours. Nous devenons amis et — plusieurs mois après le début de notre amitié — je tombe amoureuse de lui. Je continue à écrire des poèmes parce qu’il me dit qu’il les trouve beaux.
Mais poète, est-ce que c’est un métier ? Est-ce qu’on peut gagner sa vie en écrivant de la poésie ?
Et dans trois ans, lorsque j’aurai obtenu mon diplôme, je ferai quoi de ma vie ?
Cette lettre raconte une partie de mon été 2008 entre Ottawa, Montréal et Toronto, et ma première proposition de rémunération en tant qu’auteure, là-bas, en Amérique.
La lettre est suivie d’une intervention de la poète et traductrice canadienne Daphné B. que je remercie d’avoir accepté de répondre à mes questions.
Leila
Notes et références :
Les propos de Daphné B. ont été recueillis par Leila le 6 juin 2020.
Article de Daphné B. Nager dans la modernité liquide : https://www.decitre.fr/ebooks/nager-dans-la-modernite-liquide-9782897594145_9782897594145_10.html
Actualité de Daphné B. : sortie en septembre 2020 de son essai Maquillée sur la thématique du maquillage, qui fait sensation au Québec. https://www.ledevoir.com/lire/585782/livre-un-visage-vaut-mille-petits-pots
Maquillée sera disponible à la librairie du Québec à Paris, à partir de novembre 2020.
Librairie du Québec : 30, rue Gay Lussac 75 005 Paris.
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